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cathcath4
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CDC (anglais et qq articles en francais)

Message par cathcath4 »

Centre de prévention et de contrôle des maladies :

http://www.cdc.gov

:arrow: département des maladies infectieuses émergentes :

http://www.cdc.gov/ncidod/EID/

traductions en français de certains articles :

http://www.cdc.gov/ncidod/EID/fr_menu.htm


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articles relatés de la page http://www.cdc.gov/ncidod/EID/frenchv8n2.htm :

Techniques conventionnelles et techniques moléculaires dans l’étude des maladies bactériennes émergentes : point de vue d’un laboratoire.

Pierre Houpikian and Didier Raoult
Unité des Rickettsies, Faculté de Médecine de Marseille, Marseille, France

En général, l’identification d’agents pathogènes émergents est le résultat d’une suite d’évènements qui inclut des techniques microscopiques et sérologiques, des outils moléculaires et des cultures. Parce que des techniques moléculaires spectaculaires ont été mises au point au cours des dernières décennies, certains auteurs pensent que ces techniques vont supplanter les cultures. Les étapes décisives qui ont conduit à la découverte des bactéries émergentes sont passées en revue afin de déterminer la contribution réelle de chaque technique. Historiquement, les techniques microscopiques ont joué un rôle prépondérant. La sérologie a fourni des preuves indirectes de causalité. Isolement et culture des bactéries ont joué un rôle crucial car toutes les bactéries émergentes ont été cultivées sur des milieux de culture artificiels ou des lignées cellulaires ou tout au moins multipliées sur des animaux. Grâce à l’utilisation de la PCR avec amorce universelle, on a pu identifier ou détecter certaines bactéries dans de nouveaux syndromes cliniques. Les cultures présentent des avantages irremplaçables pour l’étude des maladies bactériennes émergentes, car elles permettent de réaliser des études antigéniques, des tests de susceptibilité aux antibiotiques, des modèles expérimentaux et des études génétiques et demeurent le but ultime de l’identification des agents pathogènes.


Interaction de vecteurs et adaptation moléculaire chez les spirochètes dans la transmission par les tiques de la maladie de Lyme et de la fièvre récurrente

Tom G. Schwan* and Joseph Piesman†
*National Institutes of Health, Hamilton, Montana, USA; and †Centers for Disease Control and Prevention, Fort Collins, Colorado, USA

Les spirochètes pathogènes du genre Borrelia sont transmis essentiellement par deux familles de tiques. Le spirochète de la maladie de Lyme, Borrelia burgdorferi est transmis par un ixodidé à gorgement lent, Ixodes scapularis, alors que le spirochète de la fièvre récurrente, Borrelia hermsii, est transmis par l’Ornithodoros hermsi, une tique à gorgement rapide de la famille des argasidés. Chez les larves d’Ixodes scapularis, les spirochètes de la maladie de Lyme sont en général localisés uniquement dans l’intestin moyen. Lorsque les nymphes de tiques se nourrissent, les bactéries traversent l’hémocœlome pour aller se loger dans les glandes salivaires et au bout de deux jours, elles sont transmises à un nouvel hôte par l’intermédiaire de la salive. Chez les larves d’O. hermsi, les spirochètes de la fièvre récurrente infectent l’intestin moyen mais persistent ensuite dans les autres sites d’infection, y compris dans les glandes salivaires. Ainsi, quelques minutes après la fixation de la tique sur un mammifère hôte, les spirochètes de la fièvre récurrente sont efficacement transmis par l’intermédiaire de la salive. Nous montrons comment B. burgdorferi et B. hermsii modifient la composition de leur surface extérieure durant leurs périodes alternées d’infection des tiques et des mammifères, ce qui laisse supposer par ailleurs qu’un petit nombre de lipoprotéines présentes à la surface possèdent des fonctions biologiques.


p. 122
CDC
Volume 8, Numéro 2

Février 2002
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