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annie
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allergies

Message par annie »


Allergies printanières par le Dr Jean-Pierre Willem

Le printemps est à nos portes, les pollens sont déjà là.


Les températures douces et l’approche du printemps entraînent une première alerte aux pollens en France, surtout de cyprès et d’aulne.

Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a publié, lundi 1er mars 2021, son dernier bulletin dans lequel il place 62 départements français en alerte. 20 d’entre eux, surtout dans le sud du pays, sont même en vigilance très élevée à cause des températures douces de ces derniers jours, qui ont pu anticiper la floraison de certaines plantes.

Au niveau des pollens potentiellement allergiques qu’il faut surveiller, la carte de France du RNSA se divise en deux.

Au sud, sans surprise, ce sont les cyprès qui ont commencé à répandre leur pollen. Quasiment toute la côte méditerranéenne et une partie de l’arrière-pays du sud-ouest sont touchés. Ce sont les 20 départements placés en vigilance très élevée.

De manière plus large en termes de surface, mais de façon moins intense, les autres départements plus au nord sont touchés par les pollens d’aulne.

Surtout le nord-est de la France, la Bourgogne et une partie de la côte Atlantique.

Les frimas, bousculés par les premiers rayons printaniers, ont cédé du terrain et se sont évanouis peu à peu.

La promesse de jours plus doux, l'éclosion des premiers bourgeons réjouissent en général, dérouillent les corps et estompent la morosité.

Si chaque floraison traduit un renouveau de la nature, elle s'accompagne malheureusement aussi de multiples dispersions agressives pour les personnes qui y sont sensibles.
Les pollens qui se répandent dans l'atmosphère peuvent constituer de redoutables substances allergènes.

Rappelons que deux notions sont importantes en matière d'allergies :
- une prédisposition familiale, (antécédents souvent retrouvés par l'interrogatoire) et
- le psychisme qui peut aggraver les symptômes sans toutefois les créer.

Les allergies respiratoires ont doublé en vingt ans, probablement en raison des modifications de notre mode de vie, de l'influence prépondérante des facteurs environnementaux, tels par exemple, la pollution atmosphérique ou l'utilisation des additifs alimentaires au-delà du raisonnable.

Respirer l'air printanier, manger des fraises ou marcher au milieu des platanes, des frênes ou des hêtres ne sont pas des activités aussi anodines qu'il y paraît, car l'allergie plane au-dessus de nos têtes, comme une épée de Damoclès. Et un beau jour, sans que rien ne le laisse présager, on éternue, se mouche, pleure ou suffoque, on se gratte.

Fréquence
Près de 15 millions de Français sont touchés par cette maladie polymorphe, fluctuant au gré des saisons et du baromètre.

Les facteurs favorisants
Parmi les différentes manifestations allergiques (rhume des foins, asthme ou eczéma) dont souffrent tant de nos contemporains, nombre d'entre elles sont liées à l'environnement végétal et en épousent le rythme.

D'autres facteurs, comme le stress et la fatigue, peuvent aussi favoriser la survenue d'une allergie.

Un certain nombre d'infections, et notamment virales, peuvent, lorsqu'elles coexistent avec une forte période de pollinisation, entraîner une sensibilisation accrue aux pollens parce qu'elles dérèglent les mécanismes de la régulation immunologique.
C'est le cas qui survient lors de l'émission pollinique des bouleaux, la plus intense qui donne la possibilité d'acquérir une sensibilisation spécifique à ce pollen.

Il y a actuellement une recrudescence des allergies, particulièrement dans les villes.
Et ce phénomène va en s'accroissant de manière exponentielle et inquiétante.

Or nous avons toujours les mêmes pollens et les mêmes acariens, les mêmes poils de chat, de chevaux, etc.

Ce qui a changé en très peu de temps, ce sont l'alimentation et le degré de pollution.

Notre alimentation a changé dans le mauvais sens et « la malbouffe » est désormais bien connue et unanimement dénoncée.
Ces aliments modifiés, dénaturés par une industrie agro-alimentaire s'étant bien trop écartée des modes traditionnels de culture, pollués par les nitrates, pesticides et autres substances indésirables, font le lit de l'allergie. Ils agissent au niveau de l'intestin grêle qui est l'organe principal de la barrière « soi, non-soi ». C'est en effet à ce niveau que le corps est rigoureusement obligé de laisser passer des substances étrangères au corps, sous peine de mourir.

Les aliments dénaturés vont venir progressivement sensibiliser les défenses immunitaires de l'intestin et donc l'ensemble du système immunitaire, ce qui conduira à induire un état global d'allergie, qu'elle soit respiratoire, cutanée ou digestive.
Le deuxième élément qui a changé est le degré de pollution et surtout la pollution atmosphérique. Nous avons actuellement la preuve que ce sont bien les particules polluantes microscopiques, comme les particules de combustion de moteurs diesel par exemple, qui permettent aux pollens et autres protéines allergisantes de traverser la membrane basale des alvéoles pulmonaires pour aller rencontrer des cellules particulières (histiocytes et macrophages). C’est la stimulation de ces cellules immunitaires qui va induire l'allergie à tel pollen ou telle protéine d'acarien. Les composants de la combustion du diesel se comportent en réalité comme un «passeur de frontière» sans lequel le grain de pollen (trop gros) ne courrait pas pénétrer jusqu'à ces cellules.

Les allergies croisées
Une allergie peut en cacher une autre. Certains patients allergiques au pollen inhalé sont également très sensibles à d'autres substances apparemment fort différentes : il existe ainsi des allergies dites «croisées» à la fois au pollen de bouleau et à la pomme, puis aux fruits à noyaux, au latex et à la banane, à l'armoise et au céleri, à l'ambroisie et au melon, etc., cette liste s'allonge d'ailleurs régulièrement. Le phénomène est dû au fait qu'entre le bouleau, le noisetier et l'aulne, par exemple, il existe des d'antigènes communs. Il existe également des allergies croisées entre les familles beaucoup plus lointaines comme le frêne et l'olivier.
Si l'allergie n'est pas handicapante, il est bon néanmoins d'observer un certain nombre de précautions. Choisir d'abord, de préférence, de passer ses vacances au bord de la mer. Éviter aussi les « parties de campagne » en pleine saison de pic pollinique. En revanche, s'il pleut, vous pouvez sortir en toute tranquillité : la pluie «cloue» les pollens au sol.


Les allergies au pollen
La maladie allergique la plus typique est due aux nombreux pollens (arbres, armoise, ambroisie, plantain...). Elle touche 20% de la population. C'est une affection périodique, tandis que les allergies aux acariens ou à la poussière de maison durent toute l'année.
Les pollens sont des grains microscopiques produits par les étamines des plantes à fleurs. Ce sont les éléments mâles de la reproduction végétale. La production de pollens varie d'une espèce à l'autre et en fonction du climat. Ils représentent une menace potentielle de février à septembre. Heureusement, tous les pollens ne sont pas allergisants et seuls ceux transportés par les vents sont susceptibles de l'être.
Mais l'allergie se manifeste aussi et surtout par des symptômes organiques, généralement dans la ou les sphères où le patient présente une fragilité.

C'est ainsi qu'il faudra agir au niveau du maillon faible :
• Les voies respiratoires,
• Les troubles neurovégétatifs,
• Les troubles du sommeil,
• Les perturbations digestives et hépatiques.

Symptômes
Ces allergies sont variées selon les sujets, mais on peut retenir les symptômes communs suivants :
• Survenue des troubles du mois d'avril au mois de juillet (graminées courantes) ou en septembre (armoise)
• Écoulement nasal clair comme de l'eau, irritant ou non
• Éternuements variables, en rythme et en intensité
• Conjonctivite associée avec le bord des yeux rouges, parfois gonflement des paupières qui sont irritées ;
• Association fréquente avec de l'asthme ou de l'urticaire (autres expressions du terrain allergique).


À la belle saison, les grains de pollens sont transportés par le vent, parfois sur des centaines de kilomètres, et déclenchent, même chez les citadins, des symptômes bien reconnaissables et très désagréables : éternuements, écoulement ou obstruction nasale, démangeaisons nasales et pharyngées, rougeur des yeux, démangeaisons oculaires, larmoiements permanents, trachéite, asthme...
Ils apparaissent chez des personnes qui, au lieu de disposer d'anticorps protecteurs, ont au contraire des anticorps sensibilisants : les immunoglobulines E.

Il y a, au départ, une déficience de la production d'une classe d'immunoglobuline, les IgE, qui sont des globulines présentes dans le plasma sanguin et qui agissent comme des anticorps (protéines produites dans l'organisme en réponse à l'introduction de substances étrangères allergisantes). Il est d'ailleurs possible, dès la naissance, en analysant le taux d'IgE dans le sang du cordon ombilical, de prévoir si l'enfant a, ou non, une prédisposition à ce dérèglement et, de ce fait, une disposition aux allergies. Le déficit en cette immunoglobuline semble bien être lié à un facteur héréditaire.
Les allergies par pollens sont souvent fort mal identifiées. Elles dépendent en effet de très nombreux facteurs botaniques, climatiques et météorologiques. Selon les altitudes ou les latitudes, de semblables espèces végétales ne fleurissent pas en même temps. De plus, les pluies et surtout les vents interfèrent d'une contrée à l'autre ou suivant les années pour accroître les teneurs en pollens de l'atmosphère.

Zones en rouge
Il faut savoir que la France est située dans la zone maximum de pollinisations de l'hémisphère Nord. Cette richesse particulière est liée à des conditions climatiques optimales de températures avec des régions où la pollinisation est très précoce, comme en Touraine, surnommée par ailleurs « le jardin de la France ».

Calendrier saisonnier des pollens en France

Au nord de la Loire
Février, mars : l'aulne, le noisetier, le peuplier, le saule.
Mars, avril : le bouleau, le charme et le frêne.
Mai : le chêne et le hêtre.
Mai, juin, juillet : les graminées.
Juillet : le châtaignier.
Septembre : l’armoise.

Au sud de la Loire
Décembre, janvier : le mimosa.
Février, mars : le cyprès.
Avril, mai, juin : les graminées.
Mi-avril à septembre : la pariétaire.
Avril-mai : le platane.
Mai-juin : l'olivier.
Mi-août et septembre : l'ambroisie.
Septembre-octobre : l'armoise.

Rhume des foins
Affection fréquente puisqu'elle touche 10 à 20% de la population. Elle est exceptionnelle avant l'âge de 5 ans, elle apparaît le plus souvent après la puberté est rarement présente après 35 ans. Le malade attend impatiemment à la fois la pluie qui améliore provisoirement ses symptômes en plaquant les pollens au sol, et la fin de la floraison... jusqu'à l'année suivante.
Les premiers pollens voltigent dans l'atmosphère déclenchant le fameux «rhume des foins» avec éternuements explosifs et répétitifs, larmoiements incoercibles et prurit des muqueuses nasales, un écoulement nasal clair et abondant, une irritation des yeux rouges et larmoyants qui piquent et démangent. Cette rhinite peut parfois provoquer des troubles respiratoires plus importants ou même se transformer en crise d'asthme.

Autres manifestations allergiques
Dans les différentes manifestations allergiques saisonnières, on peut ajouter
Le coryza spasmodique. Il tient bon pendant toute la durée de la floraison des graminées mais s'atténue en juillet pour disparaître en août en Île-de- France. Les marronniers ou les mauvaises herbes provoquent des syndromes analogues.
Les rhinites allergiques apériodiques ne sont pas rythmées par les floraisons. Elles se caractérisent par un déclenchement le matin au réveil ou dans la journée. Les causes : courant d'air, poussières, passage du soleil à l'ombre.
L'érythème solaire. Certains préfèrent « marcher à l'ombre » en fuyant systématiquement le soleil : ses rayons, comme des dards pervers, laissent sur la peau, à chaque rencontre, même fugace, des empreintes sous forme de plaques ou de boutons qui démangent plus ou moins : c'est l'allergie solaire cutanée.


Prise en charge de l’allergie
Devant le caractère hautement individuel des allergies, les médecines naturelles trouvent, là encore, un terrain d'élection.
Grâce aux différents traitements proposés, la grande majorité de ces allergiques mènent une vie quasiment normale.
Face à tout problème allergique, il convient :
• D’identifier le coupable au moyen de tests cutanés réalisés en mettant au contact de la peau différentes substances souvent incriminées et en notant les réactions éventuelles ;
• De l'éliminer de l'entourage par des mesures d’évitement ;
• De traiter en proposant de préférence les médicaments homéopathiques.

Homéopathie
L'homéopathie offre deux types de traitements : d'une part préventif à type de désensibilisation hors des crises et, d'autre part, curatif au moment des crises.

Prévention

, Il est préférable de commencer le traitement préventif 2 à 3 mois avant l'échéance fatidique, en alternant des doses de Poumon-histamine 15 CH, des doses de Pollens 15 CH et des doses du remède qui correspond le mieux aux manifestations allergiques, en général bien connues des «victimes» par leur tempo répétitif.

Vous devez également de façon impérative associer le médicament de fond, choisi après consultation de votre médecin homéopathe qui retrouve souvent Arsenicum album, Natrum sulfuricum, Nux vomica, Sulfur, 1 dose hebdomadaire en 15 CH par exemple.

L'homéopathie propose une technique proche en théorie d'une désensibilisation, mais sans ses inconvénients : la méthode dite des «isothérapiques».
Lorsque l'allergène (la substance responsable de l'allergie) est parfaitement identifié, il est recueilli, remis au pharmacien, en vue de la préparation des isothérapiques, dont il existe théoriquement deux types :
• Les auto-isothérapiques étaient préparés à partir de sécrétions fournies par le malade, en provenance du rhinopharynx, des urines, etc. En France la législation ne permet plus actuellement leur fabrication ni leur utilisation ;
• Les hétéro-isothérapiques en revanche continuent à être préparés et délivrés ;
• le médicament est préparé à base de poussières de maison, de moisissures, de pollens, etc., et délivré le plus souvent au patient sous forme de dose- globules ou de tubes de granules.
Un exemple de prescription : faites préparer par votre pharmacien 2 tubes d'un isothérapiques de poussière de maison en 5 CH ; prenez 4 granules 2 fois par jour, pendant 1 semaine.


Traitement curatif
Prenez systématiquement Galphimia glauca 5 CH, trois granules toutes les heures en commençant dès le début de la crise. Galphimia est le remède d'hypersécrétion nasale et oculaire (œdème des paupières, asthme des foins.

C'est la « recette » du coryza allergique. Ajoutez 5 granules en 7 ou 9 CH, 3 à 5 fois par jour de l'un (ou plusieurs) des médicaments suivants :
•Allium cepa, lorsque le coryza fluent débute par des éternuements presque incessants alors que l'écoulement nasal est irritant et brûlant, excoriant la lèvre supérieure. Un écoulement oculaire doux accompagne cette manifestation.
•Arundo mauritanica, lorsque tout gratte : le nez, les yeux, le palais et les conduits auditifs.
•Arum triphyllum, devant un coryza fluent, excoriant les ailes du nez avec sensation d'obstruction plus marquée au niveau de la narine gauche.
• Arsenicum album, lorsque tout brûle, depuis les larmes qui irritent les yeux et les paupières, jusqu'à l'écoulement nasal qui attaque les narines, avec aggravation nocturne et amélioration passagère à la chaleur.
• Euphrasia officinalis, lorsque le coryza est fluent et violent avec sécrétions abondantes d'un liquide muqueux, très irritant, accompagné d'un larmoiement également abondant, mais âcre et irritant.
• Naphtalinum, lorsque les éternuements sont répétitifs. L'irritation nasale s'accompagne d'un besoin incessant de se frotter les narines et de quintes de toux spasmodiques améliorées au grand air.
• Sabadilla (associé à Pollen 15 CH) lorsque l'hypersensibilité aux odeurs de fleurs et d'ail entraîne une démangeaison particulière du voile du palais, des éternuements en salves, chacun d'eux provoquant un jaillissement de larmes amélioré par l'air chaud. L'écoulement nasal est peu irritant mais s'accompagne malgré tout d'une sensation de « nez bouché».
• Sticta pulmonaria, lorsque tout est sec les yeux et le nez. Les fosses nasales semblent être complètement obstruées avec un certain degré de pesanteur douloureuse. Tout écoulement, même léger, entraîne un soulagement passager.

Si une allergie solaire est antérieurement connue, la prévention commence dès l'hiver, avec alternativement des doses de Poumon-histamine 15 CH et Apis mellifica 15 CH, 2 fois par mois. Cependant, si elle surprend brutalement, il faut donner Apis mellifica 7 ou 9 CH, 3 granules toutes les 1 ou 2 heures, dès les premières manifestations si elles sont améliorées à la fraîcheur, ou Urtica urens 7 ou 9 CH si elles sont améliorées à la chaleur.
Certaines personnes sont victimes de façon plus dramatique d'un œdème de Quincke qui impose des mesures urgentes de réanimation. C'est pourquoi les grands allergiques devraient avoir sur eux des doses d'Apis mellifica 15 CH, à prendre toutes les 10 minutes, qui permettent de colmater les phénomènes intempestifs en attendant l'avis du médecin.

Phytothérapie
Dans les phénomènes allergiques
Des plantes
• Le plantain : antihistaminique, inflammation oculaire violente. Larmoiement incessant.
• Le cassis : action cortisone-like.
• L’euphraise : manifestations oculaires associées.
• La primevère : anti-inflammatoire et dépuratif.
• Le sureau noir (Sambucus nigra : coryza avec nez sec et obstrué, toux suffocante chez l'enfant.
Certaines plantes donnent lieu à des remèdes homéopathiques (Plantago, Sambucus).

Gemmothérapie
• Ribes nigrum (les bourgeons de cassis) est la plante clé des états allergiques. Son action est anti-inflammatoire, avec drainage de toutes les toxines du corps mais surtout de stimulation des glandes surrénales. Ces glandes sont chargées, entre autres, de sécréter le cortisol (cortisone naturelle fabriquée par le corps). Les bourgeons de cassis vont constituer une sorte de traitement naturel à la cortisone, sans bien sûr les effets secondaires des corticothérapies chimiques.
50 gouttes (voire 100 gouttes si crise d'asthme) + eau, le matin, à répéter.
• Fagus sylvatica (les bourgeons de l'hêtre) a une action analogue à un antihistaminique, mais sans l'accoutumance, la somnolence ni encore moins l'épuisement.
• Betula pubescens (les bourgeons de bouleau) ont une action antihistaminique assez comparable, mais plus marqué sur les bronches et l'asthme.
• On leur adjoindra Carpinus betulus (les bourgeons de Charme) en cas de rhinite allergique (rhume des foins) avec ou sans conjonctivite associée.
• Viburnum lantana (les bourgeons de la viorne) en cas d'allergies chroniques, bronchites dyspnéisantes, rhinites spasmodiques chroniques.

Chez les enfants, la posologie de chaque plante est d'une goutte par kilo de poids et par jour.
Parfois, les états allergiques nécessitent un nettoyage hépatique. Juniperus et Rosmarinus pourront être associés par cures de 10 jours par mois (50 gouttes de chaque).
Formulation : bourgeons macérat glycériné 1D = Bg. Mac. Glyc. 1D.

Huiles essentielles

Des huiles essentielles à sesquiterpènes de type chamazulène
• HE de Tanacetum annuum : antihistaminique
• HE de Chamomilla recutita : antihistaminique
• HE d'Achillea millefolium
• HE à'Artemisia arborescens

Des huiles essentielles à esther
• HE d'Artemisia dracunculus (Estragon).

Deux HE anti-allergiques
• Estragon et camomille noble.

Prendre 1 goutte de chaque sur un support (1 cuillère à café de miel ou 1/2 morceau de sucre de canne) 2 fois par jour.

Formules pour un asthme allergique

Voie rectale Enfant Adulte
• HE Artemisia dracunculus 15 mg 30 mg
• HE Pimpinella anisum 10 mg 20 mg
• HE Hyssopus off. CT decumbens 50 mg 70 mg
• HE Ammi visnaga 15 mg 30 mg
Excipient (whitepsol) QS pour faire un suppositoire de 1,2 g (enfant) ou de 2 g (adulte).
Posologie : 1 à 3 suppositoires par jour, suivant le nombre de crises,

Voie cutanée
• HE Ocimum basilicum ssp basilicum 6,5 ml
• HE Citrus aurantium ssp aurantium (fe) 5 ml
• HE Hyssopus off CT decumbens 3 ml
• HE Ammi visnaga 0,5 ml
• Gel neutre ou huile végétale qsp 50 ml
Posologie : 1 à 3 applications (1 noix ou 6 à 8 gouttes) par jour dans le dos ou le long de la colonne.

Asthme de tous types
• HECT Khella 2 ml
• HECT Fenouil doux 2 ml
• HECT Camomille noble 2 ml
• HECT Romarin CT camphre 2 ml
• HV Noyaux d’abricot 2 ml
5 gouttes dans un peu de miel ou sur un sucre de canne en bouche. Répéter au besoin cette prise 1/2 h puis encore 1/2 h après le début de la crise et appliquer 10 gouttes sur le thorax et le haut du dos. Répéter l’application 1/2 h puis 1 h après le début de la crise.

Rhumes, otites, sinusites
• HECT Eucalyptus radié 2 ml
• HECT Eucalyptus mentholé 2 ml
• HECT Sapin baumier 2 ml
• HECT Thym CT thujanol 2 ml
• HV Noyaux d’abricot 2 ml
4 à 8 gouttes en massage soit du thorax, soit autour de l’oreille, soit sur le front, en regard de l’affection, 4 à 6 fois par jour pendant 5 à 7 jours.

Toux grasse (+mucoviscidose)
• HECT Eucalyptus radié 3 ml
• HECT Inule odorante 1 ml
• HECT Cyprès de Provence 1 ml
• HECT Sapin baumier 2 ml
4 gouttes dans un peu de miel ou sur un sucre de canne, en bouche, 4 à 6 fois par jour pendant 3 à 5 jours ET 12 gouttes sur le thorax ou le haut du dos 3 à 4 fois par jour pendant 3 à 5 jours.

Rhinopharyngites, pharyngites
• HECT Eucalyptus radié 2 ml
• HECT Lemongrass 1 ml
• HECT Thym CT thujanol 2 ml
• HECT Eucalyptus mentholé 2 ml
• HECT Matricaire 1 ml
• HV Calophylle inophylle 2 ml
4 gouttes dans un peu de miel ou sur un sucre de canne, en bouche, 4 à 6 fois par jour pendant 3 à 5 jours ET 6 gouttes sur le cou 3 à 4 fois par jour pendant 3 à 5 jours.

Oligothérapie
Les manifestations allergiques trouvent dans l'oligothérapie une thérapeutique bien adaptée qui constitue les éléments clés de la diathèse neuro-allergique. Le médicament essentiel est le manganèse, utilisé par voie orale, perlinguale ou injectable. On y associera éventuellement d'autres oligoéléments (soufre, manganèse-cobalt). Habituellement, on prend une ampoule le matin à jeun durant 6 semaines, à renouveler.
+ Huile de Harlem (3 variétés de soufre). Labo Copmed ou La Royale

Compléments alimentaires
• STIMU+ pour booster le système immunitaire, 2 fois 2 gélules par jour, 1 mois
• Orthoflore (pré et probiotiques), 1 gélule le matin à jeun.
• Silydium (foie), 1 gélule avant les deux repas.
• Quiet full (stress), 2 fois 2 gélules.
• Cynorrhodon vitamine C, 2 fois 2 gélules.

Ces 5 remèdes sont disponibles au Labo Phyt’Inov.
• Respilibre : contient œufs de caille et zinc.
Il normalise le système immunitaire, alternative à la cortisone dans l’allergie, 2 cp à laisser fondre.
• Broncholibre Fluide : contient Pélargonium, Guimauve, Romarin et Eucalyptus.
Concentré buvable pour apaiser la gorge, le pharynx et les cordes vocales, 1 cuillère mesure, 3 fois par jour.
Ces deux derniers au labo Fenioux. Tel : 02 54 27 16 94
Et si tout le monde adhérait à l'association ET devenait bénévole ce serait bien non ?
http://www.forumlyme.com/phpBB3/viewtop ... f=3&t=3325

mon blog 13 000 articles sur les MVT plus d'un million de vues
http://droopyyoupi.blogspot.fr
pour trouver quelque chose , taper droopyyoupi + le mot dans google ça va plus vite !
louve66
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Re: allergies

Message par louve66 »

Merci pour ce document super intéressant ;)

Je me suis permise de l'aérer au max et de mettre en forme afin que ce soit plus lisible ;)
Cannette11
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Re: allergies

Message par Cannette11 »

Wouah, c'est mieux qu'une recherche google ! Merci pour toutes ces infos super intéressante ! Avec l'été qui arrive, les allergies arrivent...
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