Re: Responsabilité médicale : réparations possibles ?
Posté : 27 sept. 2015 12:50
Si l'éducation médicale était enseignée, les salles d'urgence ne seraient pas bondées de pathologies idiotes.
Sûr que ça n'aide pas. Ca a tellement une mauvaise image que les toubibs nous traitent avec mépris si on a le malheur de dire que nos sources viennent du net. C'est le genre de choses qui me fout en pétard! Dans ce cas-là je recadre, parce que mes infos je les tiens de publications médicales, pas de Doctissimo & co. Ca m'énerve ces généralités qui voudraient que tout le monde se contente de gérer sa bobologie via des forums et fassent confiance au premier internaute venu pour s'auto-diagnostiquer. C'est peut-être le cas d'une majorité de gens, mais comme c'est pas le mien ça me fait bouillir.Agrippine a écrit : Sans oublier l'apparition de nouveaux "responsables" : l'usage de l'Internet et des forums. Si à la question : dois-je prendre des médicaments ? la réponse est oui et qu'en fait il ne fallait pas prendre les médicaments "on" se fait allumer
Avec toutes ces spécialités qui ne communiquent pas entre elles, c'est effectivement au MT de tout centraliser... mais bonjour les ratés de ce côté-là, même au niveau des prescriptions qui amènent parfois à un dangereux cocktail. J'avais vu un super reportage (sur Arte?) à propos des dangers des médicaments, où ce problème était bien expliqué. Un MT va enlever un médoc... que tel spécialiste va remettre illico dès le patient reviendra le voir, etc. Et le patient au milieu est baladé sans plus trop savoir ce qui est bon ou pas ni à qui il doit faire confiance.Agrippine a écrit : Un médecin, aussi bon soit-il, n'est pas devin. Chaque spécialiste consulté voit midi à sa porte : le gastro dit c'est d'origine gastro, le rhumato dit ..., le neuro dit ... et qui regarde l'individu dans sa globalité ? Il ne reste que le MT.
Donc, c'est à lui qu'il faut faire le procès puisque c'est lui qui "dirige" l'aspect médical de la vie du patient. Lui n'a pas de "protocole" à suivre. Les médecins hospitaliers : si.
Il y a, parfois, des hasards heureux où les examens sont bien faits et posent le bon diagnostique. Mais là où c'est pas top : c'est dans le suivi. Le consensus de 2006 fait encore pas mal de dégâts (bon, là, je parle de moi et il ne faut pas généraliser).MissTik a écrit :Tiens, d'ailleurs les lymés s'en passeraient bien, de passer par les urgences je crois, vu qu'on sait qu'on ne sera pas pris en charge comme il le faudrait et qu'on risque en plus d'avoir des médocs complètement contre-indiqués avec notre pathologie.
Les études médicales ne protègent pas de la crétinerie et cette profession comporte le même nombre que d'autres domaines, malheureusement.MissTik a écrit :Et maintenant pour ce qui concerne les maladies vectorielles, sûr que j'en sais plus que le premier crétin de toubib ignorant venu qui, parce que ça le vexe que j'en sache plus que lui et qu'à moins de mauvaise foi absolue il ne peut pas argumenter, se retranche derrière des "arrêtez de googleliser" pleins de mépris.
Mais tu as raison.Agrippine a écrit : De l'autre : passer pour une "bande d'hystéros" qui voit la borreliose jusque dans les cors au pied ou presque.
Bonne tactique ... je regrette de ne pas avoir tenté de cette manière là. Je peux lui filer toute la doc possible, d'une il me dira qu'il n'a pas le temps de la lire, de deux il n'a visiblement pas envie d'apprendre des trucs sur la borréliose. Il n'a rien lu de la doc que je lui ai filé, sinon il saurait qu'on ne doit pas prendre de cortisone et il ne ferait pas celui qui n'entend pas quand j'ai le malheur de parler de coinfections.Agrippine a écrit : Au lieu de leur faire la honte en en sachant plus qu'eux (peut être) il est un peu plus subtil de leur filer de la documentation (de la vraie, de l'officiel, hein ! pas un truc sorti d'un blog quelconque), de la donner en disant : "j'ai pas tout compris et je pense que vous y arriverez mieux que moi. Il me semble qu'il y a des choses intéressantes." Ce que j'ai fait avec mon MT et il a avancé sur bien des points à cette lecture. Pas au point de traiter, mais en m'aidant à traiter, ce qui est énorme.
A l'hôpital? J'ai lu tellement d'expériences négatives de lymés à l'hosto (que ce soit urgences ou autres services) que c'est ma hantise absolue. Sans compter qu'à l'hosto, à moins de gruger en disant qu'on est allergique à ça ou ça, ils ne nous préviennent pas à l'avance quand ils nous filent un médoc. Et si on ne prévient pas qu'on a Lyme, et si on passe sous silence tout ce qu'on s'avale comme compléments (plantes ou autres), on risque gros en matière d’interactions.Agrippine a écrit : Il y a, parfois, des hasards heureux où les examens sont bien faits et posent le bon diagnostique. Mais là où c'est pas top : c'est dans le suivi. Le consensus de 2006 fait encore pas mal de dégâts (bon, là, je parle de moi et il ne faut pas généraliser).
Ben ! quand tu arrives en ne tenant plus debout : là, ils se disent qu'il y a un truc qui cloche et si par chance tu tombes sur un interne curieux : ça le fait !MissTik a écrit :A l'hôpital? J'ai lu tellement d'expériences négatives de lymés à l'hosto (que ce soit urgences ou autres services) que c'est ma hantise absolue.
Tu n'es pas obligé de dire ce que tu as. Ce qu'il faut dire ce sont les médocs que l'on prend et les allergies connues. Je n'ai jamais vu qu'il me filait un truc sans me dire à quoi ça servait.MissTik a écrit :Sans compter qu'à l'hosto, à moins de gruger en disant qu'on est allergique à ça ou ça, ils ne nous préviennent pas à l'avance quand ils nous filent un médoc. Et si on ne prévient pas qu'on a Lyme, et si on passe sous silence tout ce qu'on s'avale comme compléments (plantes ou autres), on risque gros en matière d’interactions.