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les antibios dans le collimateur

Posté : 11 janv. 2011 21:28
par annie
http://www.letelegramme.com/ig/generale ... 157631.php


Santé. Des antibiotiques dans le collimateur


Créée par un Trégunois, une association alerte sur les séquelles invalidantes provoquées par la prise d'antibiotiques à base de quinolones.

Éric Bourhis n'a pas de mots assez durs pour désigner les quinolones, fluoquinolones et fluoroquinolones, ces antibactériens présents dans plusieurs médicaments. Un antibiotique à large spectre prescrit pour traiter plusieurs pathologies. Aujourd'hui, ce Trégunois (29) de 57 ans veut alerter l'opinion sur les effets secondaires de ces molécules.

«J'ai été abîmé»

«J'ai été abîmé en 2006», explique cet homme à la carrure imposante, fragilisée par des tendinites à répétition. Des infections consécutives à un traitement à base de quinolones. Une prescription pour une mauvaise toux qui a viré au cauchemar. Quatre jours plus tard, les premières douleurs apparaissaient. «Je n'avais jamais fait de tendinites, depuis mon empoisonnement, c'est allé très vite». Aujourd'hui handicapé, cet ancien coureur au large ne peut même plus monter à bord d'un bateau. «J'ai les tendons qui finissent par se désagréger». Pas ou peu de traitements pour enrayer le processus hormis des plâtrages. «C'est à vie, il n'y a pas d'antidote», lache Éric Bourhis.

Informer sur les risques

Suivi par plusieurs spécialistes, il a décliné les propositions d'interventions chirurgicales après avoir vu les conséquences sur une Girondine de 52 ans, dont il a fait la connaissance au sein de l'association des victimes des quinolones (AVQ). «Après cinq ans, son fondateur a été contraint de l'abandonner en raison de problèmes de santé», poursuit Éric Bourhis qui vient de créer une nouvelle structure: l'association d'information des victimes des quinolones (AIVQ). Information. Tout son combat repose sur ce terme. Car cette association veut justement informer le plus grand nombre de personnes sur «les séquelles gravement invalidantes liées à la prise de ces médicaments».

Un député interpelle le ministre

Autre objectif: obtenir la reconnaissance de l'existence de victimes. Un parcours qui s'annonce difficile. «Dans mon cas, l'intoxication est reconnue même si les assurances ont tendance à minimiser». Des victimes pour lesquelles des parlementaires ont commencé à s'intéresser. Gilbert Le Bris, député PS du Finistère, a interpellé le ministre de la Santé; s'inquiétant notamment «de la véritable attention portée par la France et l'Afssaps(*)» sur cette question. L'association compte-t-elle entamer un bras de fer avec l'industrie pharmaceutique? «Il faut de l'énergie et les finances pour se battre», répond le Trégunois qui ajoute qu'environ 200 victimes ont annoncé leur intention de se défendre. «Aux États-Unis, on dénombre plus de 2.000 procès».

(*) Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Contact AIVQ, cidex 413 Trévignon 29910 Trégunc. Tél.02.56.64.13.55. Courriel: association.ivq@gmail.com

Re: les antibios dans le collimateur

Posté : 12 janv. 2011 16:57
par charlie54
il semblerait que le problème actuel des malades qui doivent prendre un traitement est :

peste ou choléra ? :mur

Re: les antibios dans le collimateur

Posté : 18 août 2022 12:32
par jerem13
annie a écrit : 11 janv. 2011 21:28 http://www.letelegramme.com/ig/generale ... de/france/monte-escalier/sante-des-antibiotiques-dans-le-collimateur/


Santé. Des antibiotiques dans le collimateur


Créée par un Trégunois, une association alerte sur les séquelles invalidantes provoquées par la prise d'antibiotiques à base de quinolones.

Éric Bourhis n'a pas de mots assez durs pour désigner les quinolones, fluoquinolones et fluoroquinolones, ces antibactériens présents dans plusieurs médicaments. Un antibiotique à large spectre prescrit pour traiter plusieurs pathologies. Aujourd'hui, ce Trégunois (29) de 57 ans veut alerter l'opinion sur les effets secondaires de ces molécules.

«J'ai été abîmé»

«J'ai été abîmé en 2006», explique cet homme à la carrure imposante, fragilisée par des tendinites à répétition. Des infections consécutives à un traitement à base de quinolones. Une prescription pour une mauvaise toux qui a viré au cauchemar. Quatre jours plus tard, les premières douleurs apparaissaient. «Je n'avais jamais fait de tendinites, depuis mon empoisonnement, c'est allé très vite». Aujourd'hui handicapé, cet ancien coureur au large ne peut même plus monter à bord d'un bateau. «J'ai les tendons qui finissent par se désagréger». Pas ou peu de traitements pour enrayer le processus hormis des plâtrages. «C'est à vie, il n'y a pas d'antidote», lache Éric Bourhis.

Informer sur les risques

Suivi par plusieurs spécialistes, il a décliné les propositions d'interventions chirurgicales après avoir vu les conséquences sur une Girondine de 52 ans, dont il a fait la connaissance au sein de l'association des victimes des quinolones (AVQ). «Après cinq ans, son fondateur a été contraint de l'abandonner en raison de problèmes de santé», poursuit Éric Bourhis qui vient de créer une nouvelle structure: l'association d'information des victimes des quinolones (AIVQ). Information. Tout son combat repose sur ce terme. Car cette association veut justement informer le plus grand nombre de personnes sur «les séquelles gravement invalidantes liées à la prise de ces médicaments».

Un député interpelle le ministre

Autre objectif: obtenir la reconnaissance de l'existence de victimes. Un parcours qui s'annonce difficile. «Dans mon cas, l'intoxication est reconnue même si les assurances ont tendance à minimiser». Des victimes pour lesquelles des parlementaires ont commencé à s'intéresser. Gilbert Le Bris, député PS du Finistère, a interpellé le ministre de la Santé; s'inquiétant notamment «de la véritable attention portée par la France et l'Afssaps(*)» sur cette question. L'association compte-t-elle entamer un bras de fer avec l'industrie pharmaceutique? «Il faut de l'énergie et les finances pour se battre», répond le Trégunois qui ajoute qu'environ 200 victimes ont annoncé leur intention de se défendre. «Aux États-Unis, on dénombre plus de 2.000 procès».

(*) Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Contact AIVQ, cidex 413 Trévignon 29910 Trégunc. Tél.02.56.64.13.55. Courriel: association.ivq@gmail.com
ça fait vraiment froid dans le dos ce que l'on découvre dans ce forum

Merci à tous pour ce travail de réinformation