Re: Et si Lyme apportait une évolution pour la société ?
Posté : 17 juin 2014 17:06
Bravo pour cette réflexion Lisa.
Et pourquoi pas aussi un changement dans la méthode médicale ?
- Lyme montre les limites d'un diagnostic par analyse des anticorps. Le mécanisme : infection -> détection de l’infection et production d'AC par le corps -> détection des AC par sérologie ne marche pas pour Borrelia, une bactérie intelligente qui trompe le système immunitaire.
- Lyme est une maladie due à une tique, qui a voyagé auparavant sur plein d'animaux, c'est pas très propre... les microbes infectant le corps sont nombreux et se liguent (biofilms). Les infections sont multiples. Il est difficile des les détecter car on ne va pas faire 50 analyses pour Borrelia burgdorferi ss, B valaisiana, Babesia microti, B canis, Riccktesia conori, Riccktesia machin, Coxiella... (d'autant plus que l'on ne les connait pas toutes, on découvre de nouvelles souches tous les ans). Le médecin devra accepter de ne pas savoir quel microbe affecte son patient
- La conséquence, c'est qu'on ne traite pas Lyme en fonction de l'infection (tel microbe -> tel médicament) mais des symptômes. Une médecine basée non pas sur la biologie (analyses) mais sur la réaction/réponse du corps (amélioration). Ca ferait sortir de la médecine "physique" (il faut être supérieur à tel seuil de détection pour être déclaré malade) pour une médecine "logique" (de cause à effet : je donne tel médicament, le patient va mieux donc je continue ce même médoc) et expérimentale
- Encore une implication : l''implication du malade : c'est lui qui dit comment il se sent. Il participe activement au traitement. Il ne prend pas que lers antiinfectieux de base prescrits par le médecin mais aussi des traitements détox, compléments alimentaires...
- En parallèle, une baisse du pouvoir du médecin : il ne sait pas forcément quels microbes infectent son malade, il soigne "en aveugle"
Plus largement que Lyme, peut-être qu'on prendra bientôt en compte l'influence de l'alimentation sur la santé, l'existence des intolérances : le gluten, le lait... que ce sera public. ca réduira les nombres d'allergies et de maladies inflammatoires.
On aura plus d'aliment sans gluten dans les magasins, des boulangeries, des restaurants... (en plus, de remplacer les ingrédients basiques (farine de blé et lait de vache), ça ouvre de nouvelles saveurs, donc plein de possibilités aux restaurateurs) (miam, miam, j'attends ça avec impatience, moi !)
Je ne connaissais pas cette théorie de la "médecine masculine", ça explique beaucoup de choses.
Et pourquoi pas aussi un changement dans la méthode médicale ?
- Lyme montre les limites d'un diagnostic par analyse des anticorps. Le mécanisme : infection -> détection de l’infection et production d'AC par le corps -> détection des AC par sérologie ne marche pas pour Borrelia, une bactérie intelligente qui trompe le système immunitaire.
- Lyme est une maladie due à une tique, qui a voyagé auparavant sur plein d'animaux, c'est pas très propre... les microbes infectant le corps sont nombreux et se liguent (biofilms). Les infections sont multiples. Il est difficile des les détecter car on ne va pas faire 50 analyses pour Borrelia burgdorferi ss, B valaisiana, Babesia microti, B canis, Riccktesia conori, Riccktesia machin, Coxiella... (d'autant plus que l'on ne les connait pas toutes, on découvre de nouvelles souches tous les ans). Le médecin devra accepter de ne pas savoir quel microbe affecte son patient
- La conséquence, c'est qu'on ne traite pas Lyme en fonction de l'infection (tel microbe -> tel médicament) mais des symptômes. Une médecine basée non pas sur la biologie (analyses) mais sur la réaction/réponse du corps (amélioration). Ca ferait sortir de la médecine "physique" (il faut être supérieur à tel seuil de détection pour être déclaré malade) pour une médecine "logique" (de cause à effet : je donne tel médicament, le patient va mieux donc je continue ce même médoc) et expérimentale
- Encore une implication : l''implication du malade : c'est lui qui dit comment il se sent. Il participe activement au traitement. Il ne prend pas que lers antiinfectieux de base prescrits par le médecin mais aussi des traitements détox, compléments alimentaires...
- En parallèle, une baisse du pouvoir du médecin : il ne sait pas forcément quels microbes infectent son malade, il soigne "en aveugle"
Plus largement que Lyme, peut-être qu'on prendra bientôt en compte l'influence de l'alimentation sur la santé, l'existence des intolérances : le gluten, le lait... que ce sera public. ca réduira les nombres d'allergies et de maladies inflammatoires.
On aura plus d'aliment sans gluten dans les magasins, des boulangeries, des restaurants... (en plus, de remplacer les ingrédients basiques (farine de blé et lait de vache), ça ouvre de nouvelles saveurs, donc plein de possibilités aux restaurateurs) (miam, miam, j'attends ça avec impatience, moi !)
Avec une prise de conscience de la population que en France, certains animaux dans des situations courantes peuvent transmettre des maladies ? On n'a pas l'habitude en France : le paludisme, c'est que dans les pays chauds, très loin de nous... les maladies anciennes (rage) sont très rares maintenant, voire éradiquées (peste).Lisa B a écrit :Une politique de prévention sera mise en œuvre et préconisera sûrement le défrichement de certains sous-bois, une gestion de la faune sera étudiée…
Je ne connaissais pas cette théorie de la "médecine masculine", ça explique beaucoup de choses.