Tout ce qui concerne le rapport entre les maladies à tiques et certaines maladies psychiatriques
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François
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Manifestations psychiatriques de la maladie de LYME

Message par François »

Lu sur : http://www.canlyme.com/frpsy.html

Et retraduit à la demande de ma Psy qui confrontée à de nombreux cas voudrait mieux comprendre
Elle a ajouté que l’écoute du malade était primordiale
Elle m’a dit pour une autre Lymie qui la consulte : « elle serait allée voir un psy (sic !), on l’aurait diagnostiquée hystérique à cause de ses tremblements et de son manque d’équilibre ! »

C'est un peu long mais ça me parait essentiel

Manifestations psychiatriques de la maladie de LYME
Brian A. Fallon, le M D.
Le service de Psychiatrie, le Collège de Médecins et les Chirurgiens d'Université de Columbia
La division de Thérapeutique, New York Institut Psychiatrique de l'état,de New York, New York.,
Jenifer A. Nields, le M D., Joseph J. Burrascano, le M D. L'Hôpital de Southampton, Southampton, New York., Kenneth Liegner, le M D. Le Centre septentrional d'Hôpital de Westchester, Mt. Kisco, New York. Donato DelBene, B UN. Le service de Psychiatrie, le Collège de Médecins et les Chirurgiens d'Université de Columbia, et la Division de Thérapeutique, New York Institut Psychiatrique de l'état, New York, New York., Michael R. Liebowitz, le M D. Le service de Psychiatrie, le Collège de Médecins et les Chirurgiens d'Université de Columbia, et la Division de Thérapeutique, New York Institut Psychiatrique de l'état, New York, New York
Réimprimé de: Psychiatrique Trimestriel, Vol63, Aucun 1, Bondir 1992


Une étude sur les manifestations psychiatriques de la borréliose de Lyme suggère que les problèmes psychiatriques soient une caractéristique de borréliose de Lyme.
En 1930 un malade qui a été décrit trois mois après un Erythème Caractéristique Migrant (ECM) a développé une encephalite avec des symptômes psychotiques et des anomalies de LCR marquées . Plus récemment, un malade avec borréliose de Lyme a été décrit ayant une image clinique était non différentiable d'une schizophrénie endogène. La paranoïa du malade et ses hallucinations ont disparu après une semaine de traitement antibiotique avec ceftriaxone, mais ensuite le malade a montré un « syndrome de cerveau organique doux. »
ENEurope, deux articles récents ont montré que les symptômes psychiatriques peuvent être une caractéristique importante de la borréliose de Lyme, y compris la dépression et les psychoses. Kohler a décrit un ensemble de symptômes psychiatriques associés à des symptômes neurologiques : fibromyalgie, fasciculations musculaires pénibles, et la dépression peut dominer l'image clinique. Une méningopolynévrite lymphocytique peut arriver avec un désordre psychiatrique organique, . Au stade III, des encéphalites chroniques et des myélites accompagnées de sévères syndromes psychiatriques, tel que psychoses, démence, et anorexie mentales.
Aux États-Unis, Pachner a présenté deux malades dont les symptômes étaient principalement psychiatriques. Un garçon de 12 ans avec une arthrite de Lyme confirmée, traité avec des antibiotiques oraux est devenu par la suite déprimé et anorexique. Après avoir été admis dans un hôpital psychiatrique avec le diagnostic de d'anorexie mentale, il a eu une sérologie positive pour Borrelia burgdorferi. Le traitement de 14 jours d'antibiotiques intraveineux a résolu sa dépression et son anorexie; cette amélioration a été soutenue pendant 3 ans. Un homme de 21 ans séropositif pour Borrelia burgdorferi a développé la confusion progressive, l'agitation, désorientation, le rire inopportun, et les explosions violentes, une biopsie du lobe temporal a révélé la présence de spirochètes. Le traitement avec la pénicilline en IV eu pour résultat un retour à la normale en 3 mois.
Dans une étude américaine portant sur 27 malades atteints de neuroborréliose persistante, 33% ont été déprimé (basé sur leurs scores sur l'Inventaire de Personnalité de Multiphasic de Minnesota (2)). 89% de ces 27 malades avait aussi en évidence une encéphalopathie « douce » caractérisée par la perte de mémoire (81%), somnolences de jour excessives (30%), irritabilité extrême (26%), et des difficultés à trouver leurs mots (19%). Les études faites indiquent significativement plus de dépression pour les malades avec une borréliose de Lyme persistante que pour les « normaux » (20) et les autres malades chroniques (39).
Le diagnostic précis est difficile du fait que beaucoup des symptômes caractéristiques de la maladie de Lyme sont communs avec la dépression, y compris irritabilité, la fatigue, émotivité exacerbée, difficultés de concentration, les problèmes de mémoire, et le sommeil perturbé (2). Eliminer la maladie de Lyme comme une cause de ces symptômes dépressifs peut être difficile parce que les tests sérologiques actuellement disponibles sont inadéquats, un tiers des malades ne se rappellent pas d’une éruption ou d’une morsure de tique, et une longue période asymptomatique peut précéder les symptômes tardifs. Même quand le diagnostic de maladie de Lyme est confirmé le traitement clair et optimal de ces symptômes dépressifs est incertain parce que pour beaucoup de malades, les symptômes persistent même après le traitement standard de 3 semaines d'antibiotiques. Les psychiatres n'ont pas actuellement d'indication sur comment traiter ces malades. Pendant que quelques-uns argumentent que les symptômes dépressifs dans le contexte de maladie de Lyme sont des preuves d'infection disséminée chronique, les autres croient que ceux-ci représentent une réponse émotive au fait d’avoir une maladie grave. Le traitement idéal (si la première hypothèse se confirme) consisterait à un traitement antibiotique plus long, En revanche si la seconde est la bonne, une psychothérapie ou une thérapie à base d’antidépresseurs serait le traitement de choix. Retarder un traitement antibiotique supplémentaire à cause d’un mauvais diagnostic de la maladie peut permettre à une maladie aiguë de devenir chronique (2).
En conclusion, si l'étude est systématique on comprend mieux la concomitance de la pathophysiologie et de problèmes psychiatriques pour les malades atteints de borréliose de Lyme et on peut déterminer le traitement optimal. Une étude critique de la littérature indique que les problèmes d'humeur, de mémoire, et de sommeil sont des caractéristiques de cette maladie. Que la borréliose de Lyme cause aussi des désordres psychotiques et nourrit les désordres reste une question ouverte. La neurosyphilis, aussi causé par un spirochète, est connue pour être associée avec des problèmes de mémoire, la dépression, la manie, des psychoses, et des changements de caractère, tel que irritabilité, émotivité, et l'apathie (40). Etant donné les ressemblances frappantes entre la syphilis et la maladie de Lyme, Il se peut que tous les symptômes psychiatriques vus pour une neurosyphilis soient bientôt peut être aussi reconnus comme les caractéristiques de la borréliose de Lyme.
François mon topo
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christine
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Message par christine »

François,

Merci pour ce travail.

Bises

christine
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nath
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Message par nath »

:bvo :merci :mouak
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cathcath4
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Message par cathcath4 »

Oui effectivement François ton boulot n'a pas été fait pour rien!

Est-ce que je fais l'effort d'offrir "symptômes et caractéristiques" de lyme à la pédopsychiatre de ST Vincent de Paul qui ne veut pas reconnaitre les atteintes cognitives et l'encéphalite avec lyme?????
Donc qui n'a aucune solution et ne veut surtout pas ouvrir les mirettes pour essayer de s'intéresser au sujet.
Ce n'est pas vraiment son domaine mais elle reste très insensible au sujet.
Je pense aux autres enfants lymés qui vont passer par elle.
Un bilan psy est automatique là-bas à chaque hospitalisation!!!C'est ce que j'ai découvert dernièrement. :roll: :roll: :wink:
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nath
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manifestations psychiatriques et ML (en anglais)

Message par nath »

J Neuropsychiatry Clin Neurosci. 1995 Summer;7(3):345-7. Related Articles, Links

Rapidly progressive frontal-type dementia associated with Lyme disease.

Waniek C, Prohovnik I, Kaufman MA, Dwork AJ.

New York State Psychiatric Institute, NY 10032, USA.

The authors report a case of fatal neuropsychiatric Lyme disease (LD) that was expressed clinically by progressive frontal lobe dementia and pathologically by severe subcortical degeneration. Antibiotic treatment resulted in transient improvement, but the patient relapsed after the antibiotics were discontinued. LD must be considered even in cases with purely psychiatric presentation, and prolonged antibiotic therapy may be necessary.

Publication Types:
Case Reports

PMID: 7580195 [PubMed - indexed for MEDLINE]
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